Inauguré le 31 octobre 2019 en présence de ses partenaires, notamment la Fondation d’entreprise Louis Dreyfus, LDC Côte d’Ivoire et Fert, le Centre de Formation Agricole et Rurale de Niofoin, situé dans la région du Poro au nord du pays, a connu une première année réussie malgré les perturbations liées à la crise Covid. Après une coupure de quelques semaines pour permettre le recrutement d’une deuxième promotion et l’organisation de stages en exploitations agricoles, le CFAR entame sa 2ème année scolaire avec encore des défis importants à relever.
Contraint de fermer pendant 6 semaines en avril/mai à cause de la crise Covid, le CFAR a achevé l’année scolaire 2019 / 2020 le 31 juillet dernier ; 32 des 34 jeunes initialement recrutés étaient alors toujours présents ce qui constitue un résultat très encourageant pour une première année. Les familles se sont également montrées impliquées, en témoigne les frais de scolarité annuels recouvrés à 100% et la participation active aux trois réunions de parents d’élèves organisées dans l’année.
L’équipe pédagogique, sous l’impulsion de sa directrice, a bien pris en main le CFAR, définissant au fil des mois ses règles de fonctionnement et adaptant progressivement ses méthodes d’enseignement aux spécificités de la formation et du public. L’exploitation agricole pédagogique a connu ses premiers développements avec l’introduction des cultures maraîchères et vivrières (riz, maïs, haricot, soja, …) ainsi que l’installation d’ateliers d’élevage de porcs et de poulets de chair. Enfin, le comité paysan, créé dès le lancement du projet fin 2018, est resté mobilisé et a joué un rôle important dans la dynamique engagée et le suivi des activités.
Au cours des mois d’août et septembre, les jeunes de la première promotion ont effectué quatre semaines de stage dans des exploitations agricoles de la région. De l’avis unanime des paysans tuteurs de stage récemment réunis lors d’une réunion bilan, les jeunes du CFAR ont fait preuve d’ardeur au travail et d’un comportement irréprochable pendant leur stage. Les paysans tuteurs ont toutefois souligné la nécessité de travailler au renforcement de leurs capacités d’initiatives pour leur permettre de devenir de futurs leaders agricoles.