« Le Monde de la commercialisation »
Avec les producteurs, Fert a testé beaucoup d’expériences pour améliorer la commercialisation des produits agricoles (vente en coopératives, aménagement de marchés, transformation, stockage…).
Aujourd’hui, Fert et ses partenaires tirent le constat qu’aucun modèle n’est parfait, mais que plus les solutions sont réfléchies avec méthode avec les producteurs, plus les initiatives sont efficaces. Fort de ce constat, Fert a aidé le groupe Fifata dans la création d’un outil pédagogique « le monde de la commercialisation » qui permet d’accompagner les producteurs à poser un diagnostic de leur marché au niveau local, de faire un état des lieux de leurs connaissances sur les filières qui les concernent, et d’apporter des bases sur les mécanismes de marché (loi offre / demande, répartition de la valeur, prix du marché…). La confrontation de cette connaissance pratique des territoires et des mécanismes de marché permet de faire émerger des initiatives locales très concrètes et généralement efficaces.
« Le Monopoly agricole »
Un outil pédagogique pour accompagner la gestion des exploitations familiales malgaches
Comment peut-on accompagner efficacement les producteurs malgaches dans leur gestion d’exploitation lorsque la plupart ne savent ni lire et écrire et qu’ils ne parviennent pas à manger à leur faim chaque année ?
C’est à partir de ce constat que Fert et Cap Malagasy (association spécialisée en conseil agricole créée par Fert et Fifata), ont eu l’idée de créer un outil pédagogique simple et visuel. Le « kilalaom-pitantanana » (ou monopoly agricole) vise à simuler le fonctionnement d’une exploitation agricole. Vu en accéléré, le déroulement d’une année permet au producteur de faire une auto-analyse de son exploitation et d’identifier avec l’aide du conseiller les solutions les plus adaptées à sa situation.
Cap Malagasy a récemment formé 13 responsables de projets partenaires de l’UE. Au cours de la formation, les participants ont indiqué « une exploitation comme celle-ci, ça n’existe pas », les formateurs ont simplement proposé au producteur invité de façon anonyme de répondre aux questions qui concernaient en réalité sa propre exploitation. Les participants ont été très surpris… mais convaincus de l’utilité d’un tel outil.